Sensibiliser la jeunesse au consentement sexuel

Le consentement est la base d’une relation sexuelle idéale, pour ne pas dire normale. Un socle. Mieux, une fondation. Lorsque cette protection vole en éclats, on parle d’agression sexuelle, ce qui est un crime aux yeux de la loi.

Parler d’agression sexuelle est un sujet aussi épineux que complexe. Elle prend différentes formes, use de plusieurs stratagèmes (manipulation, menace, chantage, violence physique ou psychologique) et peut causer de graves dégâts chez la victime, que l’on pense par exemple à l’impact sur l’estime de soi.

Des victimes très jeunes

D’où l’importance de prévenir avant de guérir, de sensibiliser avant de punir. L’éducation est justement une des missions assurées par le Calacs (Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel). Fondé en 1986, l’ONBL s’adresse à une clientèle féminine âgée de 12 ans et plus. Fait à noter: près de 70% des femmes qui sollicitent son aide ont moins de 18 ans. Une situation jugée préoccupante par Annie Blouin, une de ses 7 intervenantes.

Le code QR pour accéder au site du Calacs.

Le Calacs a aménagé ses nouveaux locaux dans la bâtisse autrefois occupée par SERY. À peine une centaine de mètres séparent les deux organismes qui ont l’habitude de collaborer.

Annie Blouin est l’une des 7 intervenantes de l’OBNL féministe. Au total, le Calacs compte 9 travailleuses.

S’adapter à la clientèle

Le 3 mars dernier par exemple, une de ses employées est venue donner un atelier dans nos locaux sur la thématique du consentement sexuel, face à un petit groupe de jeunes très attentifs. Il s’agit d’un des 6 ateliers qui fait partie du programme de prévention Empreinte, dont la raison d’être est de diminuer la tolérance sociale vis-à-vis des violences sexuelles. Il s’adresse notamment aux jeunes des écoles secondaires.

Lorsque le Calacs reçoit une demande d’atelier sur le consentement sexuel, la première étape consiste à clarifier les besoins et le type de clientèle visé. « On ajuste nos contenus à la réalité de la demande », résume Annie Blouin, qui met en avant l’importance d’avoir ce premier filtre. « On va regarder la meilleure pratique que l’on peut avoir, car il ne faut pas oublier que ce genre de sujet est tabou. On touche à l’intimité, la sexualité et la violence. »

Pour tout connaître des missions du Calacs : calacsdesrivieres.ca / Tél. 450-375-3338.

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