La Maison Alice Desmarais en visite à SERY

Notre récente réunion d’équipe a été l’occasion d’accueillir deux intervenantes de la Maison Alice Desmarais, en l’occurrence Janie Lussier et Johanne McDuff, respectivement adjointe à l’intervention et intervenante de jour au service de l’immigration.

Pour rappel, cette organisation à but non lucratif basée à Granby vient en aide aux femmes avec ou sans enfants vivant de la violence conjugale.


Pour en savoir plus sur sa mission : https://maisonad.org/


Cette petite visite amicale avait pour but de rappeler la raison d’être de cette structure proposant 15 places en hébergement, réparties dans 10 chambres. Il s’agit de solutions temporaires. On parle de séjours à court ou moyen terme (qui excèdent rarement 3 mois). Les durées varient selon la clientèle et les situations personnelles vécues. À noter que les services sont offerts en français et en anglais.

L’UNION FAIT LA FORCE

Lorsque la capacité d’accueil est atteinte, la Maison Alice Desmarais peut se tourner vers d’autres ressources. Comme l’ont rappelé Janie et Johanne, des solutions de repli existent dans la région, en particulier à Cowansville, Saint-Hyacinthe, Chambly, Saint-Jean-sur-Richelieu et Sherbrooke. Des palliatifs plus éloignés peuvent être envisagés, au besoin, dans la mesure où la Maison Alice Desmarais est membre de la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes.

La rencontre organisée dans nos locaux a été source d’échanges instructifs. Pour les deux intervenantes, ces discussions leur ont permis de répondre à des questions, mais aussi de souligner l’importance de collaborer avec d’autres acteurs sur le terrain. Prenant l’exemple de SERY, Janie Lussier a rappelé que certaines situations pouvaient exiger un travail en commun, « avec nos forces respectives ». Elle a profité de l’occasion pour mettre en exergue l’aide précieuse apportée par SERY dans le domaine de l’interprétariat.

Parmi les sujets abordés, on peut citer la sensibilisation dans les écoles aux violences conjugales, avec les conséquences que cette brutalité peut engendrer sur les enfants. La corrélation entre la COVID et une hausse de ce fléau sournois a aussi été évoquée.

Janie Lussier et Johanne McDuff ont par ailleurs mis de l’avant leur service d’écoute téléphonique, « qui nous permet d’orienter les personnes vers les services adéquats ou un intervenant extérieur quand une demande dépasse le cadre de nos compétences. »


Les victimes de violence conjugale peuvent aussi obtenir de l’aide auprès de SOS Violence conjugale. Soit par téléphone (1 800-363-9010) ou par texto (438-601-1211).

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