Un petit tournage a eu lieu récemment dans nos bureaux. Trois personnes de LCL Environnement sont venues remettre un chèque de 2 315$ à notre organisme, avec dans l’idée de filmer ce don avant de le partager sur les réseaux sociaux. Un autre chèque a été remis au Carrefour le Moutier, basé à Longueuil.
Ce geste généreux s’inscrivait dans le cadre d’un défi environnemental doublé d’une dimension sociale. À l’origine, il s’agissait de sensibiliser les employés de LCL et la population au transport actif – autrement dit à vélo, à pied ou en courant notamment – pour se rendre sur son lieu de travail par exemple, et ainsi limiter l’empreinte carbone. Au sein du cabinet de génie-conseil en environnement, dont le siège est basé à Granby sur la rue Cowie, la démarche a fait consensus puisque la quasi-totalité de la cinquantaine d’employés s’est prêtée au jeu.
OBJECTIF DÉPASSÉ
« Notre but était d’aller virtuellement jusqu’à Vancouver, en prenant pour point de départ notre siège social », explique Thibault Poutier, chargé de projets en développement durable chez LCL Environnement. Chaque employé embarqué dans cette aventure devait enregistrer les kilomètres avalés de façon active sur une application.
Prévu pour durer un mois, le défi environnemental a dépassé les attentes. « En cumulant toutes les distances accomplies, on s’est finalement rendus jusqu’à la frontière avec l’Alaska, soit 7 714 km parcourus », rappelle M. Poutier. Cela représente 360 kilos de CO2 évités.
SOUTENIR L’INCLUSION
En plus de vouloir inciter les gens à prendre soin de l’environnement, les dirigeants de LCL Environnement avaient aussi à cœur de faire un geste pour un organisme de la région. Le choix de SERY s’est imposé naturellement. « L’accompagnement et l’intégration des immigrants dans la société est une cause qui nous touche », indique Thibault Poutier, qui met aussi en avant le portrait métissé de l’entreprise qui l’emploie, avec des personnes d’horizons et de nationalités diverses.
Quant à savoir si d’autres défis de ce type verront le jour à l’avenir, il y a fort à parier que oui. La conservation des milieux et des habitats naturels pourrait à ce titre faire l’objet d’une prochaine campagne, en lien cette fois avec des organismes gouvernementaux.
