Faire face aux petits bobos

On a parlé petits bobos à SERY, dans le cadre d’une conférence organisée par notre département ICI Santé. Notre collègue Martine Simard avait convié Majed Bitar pour en discuter. Le pharmacien, propriétaire associé de la pharmacie Jean Coutu Jean Provost à Granby, a accepté sans hésiter son invitation. Il faut dire que ce dernier, lui-même issu de l’immigration, connaît bien notre organisme pour s’y être notamment investi par le passé à titre de bénévole.

Arrivé de Syrie dans les années 80 avec ses parents, Majed Bitar est venu donner une conférence sur les petits bobos et la façon de les soigner. Une expérience qui pourrait être reconduite à l’avenir dans nos locaux.

Une dizaine de personnes immigrantes ont répondu à l’invitation de SERY pour cette activité visant à informer mais aussi à conscientiser. Expliquer par exemple que le pharmacien peut être consulté en cas de petits pépins physiques qui ne nécessitent pas un passage par les urgences, déjà engorgées au Québec. « Il y a encore beaucoup d’éducation à faire », abonde Martine Simard. Elle aussi constate que les gens méconnaissent le rôle du pharmacien, qui a évolué. Majed Bitar prend par exemple la problématique des tiques, pour laquelle lui et ses pairs sont autorisés à faire des prescriptions, « sous certaines conditions ».

Pour la petite conférence donnée dans la matinée du 9 juin, le natif de Damas en Syrie n’était pas venu les mains vides. Il avait apporté des sacs contenant quelques médicaments de base (comme des analgésiques) et autres échantillons pour soigner les petits bobos tels que des maux de tête, de la fièvre ou un coup de soleil.

RÉPÉTER L’EXPÉRIENCE

L’intéressé espérait aussi pouvoir interagir avec les participants. « Je veux qu’ils posent des questions car ces questions peuvent donner des idées pour d’autres conférences », nous a-t-il confié en aparté. Car il pourrait y avoir d’autres activités de ce type à SERY, en fonction de l’intérêt suscité par cette première expérience. Les échos glanés après la conférence plaidait en faveur d’une répétition. « Les participants ont posé beaucoup de questions. Ils ont aussi beaucoup apprécié la disponibilité du pharmacien », rapporte l’intervenante communautaire interculturelle.

Majed Bitar a en outre profité de sa venue chez nous pour rappeler à son auditoire à quel point le Québec était accueillant pour les immigrants. A titre personnel, il tenait à partager son vécu et souligner la gentillesse des Québécois. « C’est une chose qui me tient à cœur car ce n’est pas facile de quitter son pays pour un autre. Moi j’étais trop jeune (il avait 7 ans) lorsque mes parents sont venus au Canada, mais je sais que pour eux, ça a été difficile… C’est quelque chose qui me touche. »


Un numéro utile : Info-Santé, 811 (option 1), un service de consultation gratuite et confidentielle.

Majed Bitar n’était pas venu les mains vides. Il a distribué des sacs contenant quelques médicaments de base (comme des analgésiques) et autres échantillons pour soigner les petits bobos.

Recevez l'infolettre

Suivez-nous sur Facebook!

Candidature spontanée
  • Taille max. des fichiers : 300 MB.