Les plats et aliments qui « goûtent » le Québec

Pour un nouvel arrivant, l’intégration passe par différents chemins. C’est justement l’idée de cette série qui a pour objectif de donner des pistes d’exploration aux personnes immigrantes pour mieux comprendre ou apprendre à connaître leur société d’accueil. Après le cinéma, on s’intéresse à la table québécoise. Bon appétit !

LA POUTINE

Bien plus pacifique que le dirigeant russe qui porte son nom, la poutine québécoise n’est pas une alliée des régimes ! Mélange de frites, de sauce brune (type BBQ) et d’un fromage qui n’en a que l’apparence, la poutine est typiquement un plat qui rend service. On ne s’émerveille pas devant ses qualités gustatives et son apparence. Mais elle fait partie du patrimoine culinaire, même si tous les Québécois n’en mangent pas et sont loin d’en abuser à l’heure de passer à table.

Reste que pour un nouvel arrivant, c’est un passage obligé pour briser la glace et se faire sa propre opinion sur ce plat emblématique qui a droit à un festival (à Drummonville) et se mange dans de nombreuses versions. À Granby, où SERY est installé, la cantine Ben la bedaine est un incontournable, voire une institution, comme en atteste son enseigne lumineuse rétro, véritable phare dans la nuit, que l’on croque avec les yeux !

TOURTIÈRE DU LAC-SAINT-JEAN

Un autre classique de la table québécoise ! Il faut remonter au 17e siècle pour en trouver les premières traces. Composée de viande en cubes (la composition varie), de pommes de terre et d’oignons, la tourtière du Lac-Saint-Jean est un des mets incontournables des réveillons de Noël. Ce plat réconfortant se transmet de génération en génération et il ne faut pas le confondre avec le pâté à la viande, composé de viande hachée.

PATÉ CHINOIS

Ne vous fiez pas au nom de ce plat… qui n’a rien de chinois ! Plusieurs sources existent quant à son origine. Pour en savoir plus, cliquez sur ce lien. Le pâté chinois n’est pas sans rappeler le hachis parmentier français, à la différence qu’au Québec, on ajoute du maïs à la superposition de bœuf haché et de pomme de terre.

BLÉ D’INDE

On le voit apparaître dans les épiceries vers la fin de l’été. Le blé d’inde, ou maïs, a deux gros avantages : il n’est pas cher et on peut le manger avec les doigts ! Le végétal à la robe jaune est aussi prétexte aux fameuses épluchettes de blé d’inde. Ces rendez-vous conviviaux se vivent entre amis ou en famille et permettent de passer un bon moment ensemble en buvant une bière et en mangeant des hot-dogs. C’est aussi une belle occasion d’élargir son réseau de connaissances et de s’intégrer.

SIROP D’ÉRABLE

Attention, monument national ! On rappelle que le Québec est le premier producteur mondial de ce nectar meilleur pour la santé que le sucre raffiné ! Si vous l’adoptez, vous vous sentirez un peu plus québécois et vous serez fier d’en vanter les bienfaits dans votre pays d’origine. On précise aussi que les Québécois l’associent volontiers à des plats ou aliments salés. Du sirop d’érable avec des œufs, c’est peut-être une hérésie chez vous, mais ici c’est juste une habitude. Mieux vaut être prévenu !

Si vous vivez à Granby, l’érablière Bernard est une adresse incontournable pour s’en procurer.

POUDING CHÔMEUR

Dans la famille des desserts sucrés, et même très sucrés, on vous présente le pouding chômeur. Nappé – ou gorgé – de sirop d’érable, ce mets emblématique aurait vu le jour durant la Grande Dépression (années 30). Les familles peu aisées cherchaient une façon de créer un dessert avec des ingrédients peu chers. Depuis cette époque, le pouding chômeur a conservé cette image de plat accessible et populaire.

FÈVES AU LARD

Ces petits haricots enrobés de sauce – aussi appelé « bine » en bon québécois – font aussi partie de la tradition culinaire provinciale. Convivial et sans prétention, ce plat chaleureux est notamment un incontournable du menu de la cabane à sucre, quand le printemps pointe le bout de son nez.

CRETONS

La première fois qu’on en voit, on pense à du pâté ou des rillettes. Il n’en est rien. Constitué de viande de porc hachée, d’épices et d’oignons, ce plat typique du Québec se démarque lui aussi par sa simplicité. On le mange généralement froid et on le trouve souvent sur la carte des brunchs si prisés des dimanches.

TARTE AU SUCRE

On termine cette petite série avec un autre dessert phare de la table québécoise. Très populaire au sein des familles de la province francophone, la tarte au sucre porte bien son nom. Et comme on est au Québec, le sirop d’érable compose ce plaisir décadent !

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