Pour un nouvel arrivant, l’intégration passe par différents chemins. C’est justement l’idée de cette série qui a pour objectif de donner des pistes d’exploration aux personnes immigrantes pour mieux comprendre ou apprendre à connaître leur société d’accueil. Après le cinéma , la bouffe, les figures historiques, la musique et la littérature québécoise, on conclut cette série avec des séries phares du petit écran québécois !
LE COEUR A SES RAISONS

Attention, ovni ! On touche avec cette série à un symbole de l’humour absurde. Si ne n’est pas votre tasse de thé, passez votre chemin. Sinon, foncez regarder cette production désopilante menée tambour battant par le tandem Marc Labrèche – Anne Dorval. Parodie délirante des téléromans, Le cœur a ses raisons a marqué toute une génération de Québécois. La saga a même été diffusée en France, où elle compte de nombreux fans. On y trouve aussi une galerie de personnages secondaires tout aussi colorés !
DANS UNE GALAXIE PRÈS DE CHEZ VOUS

Encore un ovni télévisuel. Diffusée entre 1999 et 2001, la série Dans une galaxie près de chez vous navigue elle aussi dans les eaux de l’humour absurde. On y suit l’équipage du vaisseau spatial Romano Fafard, en quête d’une autre planète pour y « déménager 6 milliards de tatas » (surnom donné à l’humanité). En plus des 65 épisodes pour la télé, cette parodie de Star Trek a été adaptée au cinéma, avec le même succès à la clé.
LA PETITE VIE

En termes de popularité, l’émission La petite vie reste LA référence au Québec. Ce phénomène télévisuel a même battu un record (toujours inégalé) en 1995 , avec plus de 4 millions de téléspectateurs enregistrés le 20 mars. Diffusée sur les ondes de Radio-Canada entre 1993 et 1998, La petite vie s’intéresse au clan Paré, emmenée par le père – Ti-Mé ou Popa – et la mère Jacqueline (moman). L’histoire de cette famille dysfonctionnelle incapable d’exprimer ses sentiments fera même l’objet d’une exposition à Montréal en 2018. C’est dire la place qu’elle a prise dans la mémoire collective québécoise !
UN GARS, UNE FILLE

Cette comédie à sketches sur le couple a connu un retentissant au succès au Québec et à l’international. Un gars, une fille est la série québécoise qui s’est le mieux exportée dans le monde, une trentaine de pays l’ayant adaptée, dont la France, où elle a connu une belle popularité. Le célèbre animateur Guy A. Lepage et la comédienne Sylvie Léonard sont les interprètes de cette production de 135 épisodes diffusés entre 1997 et 2003.
LANCE ET COMPTE

Voilà une série qui témoigne de l’amour des Québécois pour le hockey ! Écrite par le chroniqueur sportif Réjean Tremblay, la série Lance et compte, coproduite avec la France et la Suisse, raconte les hauts et les bas d’une équipe de hockey fictive, le National du Québec, dont l’uniforme rappelle celui des Nordiques de Québec, qui n’existe plus aujourd’hui, au grand dam des habitants de la capitale provinciale ! On y découvre aussi la vie des joueurs et entraîneurs. Lance et compte a révolutionné la façon de tourner des séries québécoises. Elle a été diffusée de 1986 à 2015.
LES BOUGONS : C’EST AUSSI ÇA LA VIE

Irrévérencieuse et loin du politiquement correct, la série Les Bougons : c’est aussi ça la vie a entraîné des controverses dans son sillage ! Elle aura à n’en pas douter marqué la mémoire des Québec et du paysage audiovisuel en particulier. La famille qu’elle dépeint n’est pas un modèle d’honnêteté, loin de là ! On les décrit comme vulgaires, incultes, sales et râleurs, rien que ça ! Ce qui ne les empêche pas d’être heureux…
LES FILLES DE CALEB

Adapté des livres écrits par Arlette Cousture, le téléroman Les filles de Caleb mérite lui aussi sa place dans la famille des émissions cultes du Québec. On y découvre l’amour passionnel entre une institutrice, Émilie Bilodeau, et l’un de ses élèves, Ovila Pronovost. Vendue dans plus de pays, cette saga mettant en vedette Marina Orsini et Roy Dupuis (dont le personnage fit battre le cœur de nombreuses Québécoises !) raconte aussi la rudesse du Québec à la fin du 19e siècle et au début du 20e. On notera que cette production a permis à de nombreux immigrants de découvrir plus en profondeur leur terre d’accueil.
LES BELLES HISTOIRES DES PAYS D’EN HAUT

Adapté d’un des classiques de la littérature québécoise, Un homme et son péché de Claude-Henri Grignon, le téléroman Les belles histoires des pays d’en haut raconte l’histoire des habitants de Sainte-Adèle, un petit village des Laurentides. L’action se déroule à la fin du 19e siècle. Jamais un téléroman n’avait connu une telle longévité au Québec : l’aventure durera 14 ans, de 1956 à 1970. À noter qu’un remake sera diffusé bien plus tard sur les ondes de Radio-Canada, de 2016 à 2021.
LES BOYS

Une autre série sur le hockey si cher au Québec. Sauf que là, il est question de joueurs amateurs. La série apporte un éclairage sur la vie professionnelle et personnelle d’un groupe d’homme d’horizons différents qui manient la rondelle une fois par semaine dans une équipe de hockey non professionnelle. La série Les Boys, diffusée sur les ondes de Radio-Canada de 2007 à 2012, fait suite à quatre longs-métrages tournés pour le cinéma. En 2025, elle a refait surface sous la forme d’un spectacle théâtral. Une preuve de sa popularité dans le patrimoine télévisuel québécois.
LES BEAUX MALAISES

Une dernière émission culte pour finir cette liste loin d’être exhaustive ! Diffusée sur le réseau TVA de 2014 à 2017, puis en 2021 avec l’ajout d’une 5e saison, la mini-série Les beaux malaises est basée sur la vie de Martin Matte. L’humoriste campe d’ailleurs un des rôles principaux de cette production aux côtés de Julie Le Breton, qui interprète sa femme. Le succès des Beaux malaises a dépassé les frontières québécoises, la série ayant été adaptée dans d’autres pays dont la France et la Belgique. Elle a en outre remporté 43 prix et récompenses.
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